Vendredi, la distance de 200 kms entre Saint Martin et Die, où le gîte était retenu, n’effraya pas Robert, Jean Pierre T, Marc et Louis. Toutefois, ils durent avoir quelques moments de fatigue voir d’hallucination, puisque ils racontent qu’ils ont vu un flamand rose dans un bar de Romans…
Les autres, plus prudents, Hélène, Auguste, Jean Paul 1, Henri, Charles, Jean Pierre M, Henri et Jacques ne prirent leurs vélos qu’à Beauvallon, pour parcourir les 62 derniers kms à une véritable allure raisonnable (j’ai découvert que c’était possible au CCSM). C’est dans le même tempo qu’Henri, Jean Pierre, Jean Paul et Jacques allèrent ensuite admirer le paysage en haut du col du Rousset à 1300 m d’altitude.
Samedi, Jean Paul 2 a rejoint le groupe. Le circuit préparé par Charles, fut magnifique sur les contreforts du Vercors avec les Cols de la Croix ( 743m) et de Jérôme Cavalli (842 m). Les 115 kms et les 1500 m de dénivelé ont été parcouru en groupe, parfois avec un bel effort à cause du vent et du pourcentage élevé, parfois au milieu d’un troupeau de moutons qui rejoignaient leur pré, parfois avec un certain décalage qui fit que les deux premiers, Louis et Marc, s’égarèrent. (Henri eut la sagesse de ne pas quitter des yeux le croisement pour vite nous rejoindre.)
Le restaurant dans le petit village de Combovin nous régala les yeux par ses tableaux aux paysages évocateurs et les papilles par ses entrecôtes, travers de porc, poisson… Le vélo, ça creuse et ça donne aussi très soif. C’est là que notre président se laissa convaincre (facilement) d’augmenter le nombre de bouteilles de clairette pour l’apéritif du soir, ce qui s’avéra judicieux sauf pour la clairette sans alcool.
Une mention spéciale est décernée à Robert qui, sur la fin du parcours, sut rouler au rythme paisible d’Auguste, roue dans la roue…
Dimanche, Hélène, seule féminine du groupe cyclo, entraîna avec elle quelques uns des garçons, Auguste, Jean Pierre M, Henri, Charles qui laissèrent leur vélo au repos pour rejoindre les marcheurs. La veille, Auguste avait déjà amorcé ce changement d’activité en montant à pied les derniers mètres du raidillon conduisant au gîte. Les 7 cyclos se rendirent au Col de Pennes à 1050m d’altitude avec un parcours de 70 kms tout aussi beau que celui de la veille, préparé également par Charles. La descente fut très raide et rendue périlleuse par les cailloux, la terre et quelques « gazalons » que le débardeur forestier avait semés sur la route (pour la traduction voir Jean Pierre M qui se fera un plaisir de vous initier au patois de Saint Martin qui n’est pas le même que celui de Thurins !).
Aucune crevaison, ni incident mécanique ne fut à déplorer.
L’après midi fut consacrée à la visite de la cave « Jaillance » puis celle du vieux Die, et à la découverte de la population locale dans quelques débits de boisson… pour ceux que la dégustation de clairette n’avait pas assez désaltérés.
Lundi, le temps pluvieux coupa court aux envies de marche et de vélo, le retour sur Saint Martin se fit dans la matinée.
Merci à ceux qui ont préparé ce séjour, retenu ce gîte au personnel accueillant et au cuisinier compétent, à ceux qui ont géré les arrivées et les départs différents, le covoiturage, la comptabilité… J’ai retenu Monique, Marie, André… J’en oublie sans doute… Ce qui a permis de vivre ces quatre jours dans une ambiance conviviale et détendue.
Jacques