Ouaaaa, quelle idée d'aller dans un coin pareil. Je n'ai jamais vu un mètre de plat, monter, descendre, tel est le destin d'un cyclo perdu au centre de ce paradis ou enfer vert qu'est l'Ardèche.
Vendredi 10 septembre, c'est le rendez-vous pour notre stage de printemps, repoussé en septembre pour raison de virus, il devient donc le stage de "printomne".
Avec Jean-Pierre, nous arrivons à 11h25 sur le parking du gite, nous sommes bien seuls, nous cassons la croûte sur un banc au soleil et voilà Daniel qui arrive, un sandwich vite avalé, suivi d'un chausson aux pommes qui me fait baver. Nous allons partir sur nos montures, quand la voiture d'Henri arrive, avec à bord Jean-Paul B et notre célèbre Georges Clooney national, un peu barbouillé par les virages un peu trop serrés de cette Ardèche "vireuleuse" et montagneuse.
Ils décident de partir de leur côté, nous partirons du nôtre.-----------------------------
Nous circulons au milieu des plantations de châtaigniers bientôt à terme, et des paysages somptueux. Mais où ça se gâte, c'est quand nous arrivons vers un croisement improbable où il nous faut prendre sur la droite un petit chemin, certes goudronné, mais où il n'y a que les traces des roues de tracteurs et au milieu une herbe drue d'une vingtaine de centimètres de haut, le tout avec une pente entre 8 et 10% et si cela ne suffisait pas, une bonne couche de graviers dans les virages un peu trop serrés à mon gout.----------------------------------------- C'est avec grand peine que nous finissons notre premier périple dans cet enfer vert, du moins pour JP et moi….
Samedi 11: Départ 8h30 pétante. Aujourd'hui Daniel nous a concoctés un parcours de 97 km avec un dénivelé de 1 700m. Direction Lamastre, Désaignes où nous quitte une partie du peloton guidé par Jean-Marc, le roi des descripteurs de carte Michelin. Nous voilà partis à la conquête du col de Brun. Les premiers kilomètres sont presque agréables, le coup de pédale est encore léger, mais tout se gâte trois kilomètres avant le sommet, la pente s'élève brusquement pour atteindre 11 voire 12% suivant les compteurs. J'ai la langue qui frôle les rayons, Hélène R qui, jusqu'à maintenant roulait en parfait accord avec moi, me laisse tomber comme une vielle chaussette-----------------------------------
Diner gastronomique à l'auberge de Jameysses------------------------------
Dimanche 12 sept : J'ai dormi comme un loir, les jambes me rappellent la journée d'hier, vite un petit-déjeuner car nous repartons pour une soixantaine de km.------------------------------
Mais aujourd'hui, Daniel n'étant pas là, nous prenons la liberté de faire un circuit plutôt cool. C'était sans compter sur notre ami Georges. Le roi de la bricole, le maestro de la batterie, le camarade parfait jusqu'au moment où son bricolage de la roue électrique tourne au fiasco.
Je garde ce récit croustillant pour le CMSM Passion, et oui désolé.
Après la douche et le sac, prêts à partir, nous nous retrouvons dans la salle à manger pour prendre le dernier repas de ce week-end entre copains. C'est sous des applaudissements nourris que nous accueillons le dernier arrivant, rouge aux joues et sourire jusqu'aux oreilles, notre ami George bien entendu.
Pour nous c'est fini, il nous faut rentrer, une partie du groupe reste encore une journée. Nous avons passé un très bon week-end, j'en profite pour remercier l'organisateur et toute sa troupe pour ce moment de partage de convivialité, et surtout de rigolade. Merci à vous tous et à la prochaine fois.
JP Bonnard
Le texte intégrale dans le prochain CMSM Passion