Dédé nous avait prévenus, ce ne sera pas facile et ça n’a pas été facile ! « Je n’ai tracé que 37km mais il y aura du dénivelé ! » nous avait il dit quelques jours avant le départ !
Et samedi matin nous avons oublié ces informations principales pour nous concentrer sur la météo. Il pleut à verse quand je me lève à 6h du matin. D’ordinaire, par un temps pareil, je me recouche bien au chaud et j’attends que ça passe ! Mais là, c’est une grande randonnée de 40km, classique du genre, avec le soir, un casse croute convivial chez Dédé qui est programmée chaque année au mois d’avril. Alors pas question de déroger à la règle ; la pluie du matin n’arrête pas le pèlerin ! Et des pèlerins, il y en a 12 qui ont fait le déplacement. De frileux pas trop étanches, comme moi ou des aventuriers que rien ne rebute, des durs au mal qui font face aux éléments ! (non mais !) « C’est pas 4 gouttes de pluie qui vont nous arrêter ! » Alors, équipés comme pour affronter les pires tempêtes (j’ai même mis la cape de pluie par-dessus l’anorak !) l’équipe de marcheurs, emmenés par Dédé démarre pile à 7h de la place du Plon. L’allure est soutenue et je me dis, entre autres, qu’à cette cadence nous n’allons pas supporter nos équipements bien longtemps ! Ça tombe bien, il ne pleut presque plus ! Nous nous débarrassons de nos capes de pluie en dessous de Rochefort, avant d’entamer la montée sous le Gazenchon.
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Nous sommes 6 à avoir parcouru la totalité du parcours : Jeannine, Michèle, Marcelle, Jean-Louis, Pierrot, et moi ! Nous aurons droit à une tournée d’apéro supplémentaire, parce que ce soir il y a apéro chez Dédé, et pas que l’apéro ; un immense pot-au-feu nous attend, cuisiné dans l’après midi par Dédé et Jean-Paul ! Vous êtes pardonné de n’avoir pas parcouru la totalité du circuit, mais l’année prochaine….je ferai partie de l’équipe cuisine ! Donc ce soir il y a foule à Font Bénite, les marcheurs, certes, mais aussi des cyclos, des non marcheurs, des non cyclos, bref la convivialité est là et bien là !
J’imagine que ceux qui ne sont pas avec nous doivent avoir une bonne raison pour justifier de cette absence. L’amitié et le partage que, sans faire de prosélytisme, nous pourrions appeler aussi « évangile », est pratiqué dans ces rencontres trop rares à mon avis ! Mais est ce que la rareté n’en fait pas aussi l’attrait ?
Auguste
Pour lire la totalité de cet article, il vous faudra attendre le prochain CCSM Passion.
Et oui, c'est dure, mais c'est le jeu ma pauvre Lucette…
