Nous sommes 8 à partir de bonne heure de Saint Martin. Il pleut, le temps est très orageux. Nous sommes plutôt inquiets pour randonner en montagne. Sous l’orage ce ne sont pas des conditions idéales. Mais en cours de route les nuages disparaissent et laissent place au soleil. Et c’est toute la journée qu’il va nous réchauffer.
Après une pause-café à Saillans nous rejoignons le parking du col de la Chaudière. A 9 h 45 nous démarrons par une monté sur le flanc de la montagne pour aboutir au pas de la Siare. De là nous suivons un sentier et prenons une piste au virage du pré de l’âne. Nous passons à la Fontaine aux oiseaux, au refuge Girard (abri équipé d’une cheminée, d’une table et d’un bat-flanc pour dormir) qui sert de repli en cas de mauvais temps. Puis au détour d’un virage notre guide se trompe. On fait une petite variante d’une demi-heure supplémentaire, quand on aime on ne compte pas. Nous arrivons au pas de la Motte vers midi, nous pique-niquons avant d’attaquer les réjouissances. Nous allons suivre la crête tout l’après-midi avec le dénivelé qui va avec. Le début de la monté pour atteindre le rocher des Auberts est très raide. Nous découvrons la vallée de la Drôme, Saillans et d’autres villages puis le Vercors (les falaises du Glandasse) et les montagnes de Savoie à peine perceptibles. Nous devrions voir le même paysage que ce que nous avions vu à la montagne de Lure, mais la visibilité est réduite. Ce paysage agrémente la randonnée toute l’après-midi. Nous pouvons nous émerveiller devant beaucoup de fleurs de montagne, des orchidées, des anémones, des gentianes, des tulipes sauvages et bien d’autres encore. Nous descendons au pas des Auberts pour remonter au rocher de la laveuse, puis descente sur le col des Auberts et remonter sur la roche courbe altitude1545 m , premier des trois becs. Un cairn nous montre le sommet, delà la vue est magnifique quasi à 360°. A l’ouest pas de culture, il n’y a que de la forêt (forêt de Saou). Après nous être remplis les yeux de beau paysage nous redescendons au passage de Picourére et remontons au Signal 1559m où nous faisons une pause. Nous restons en admiration devant cette beauté naturelle. Enfin nous voilà parti pour le dernier bec, le Veyou 1589 m, et descente sur le pas de la Siare pour reprendre le chemin de l’aller.
Nous avons parcouru 15kms avec un dénivelé de 1500m. Petite pause à la buvette du parking avant le retour sur Saint Martin, fatigués mais heureux de cette journée. Merci à tous les participants
Petite info : L’accès aux trois becs par le pas de la Siare a été fermé quelques années suite à plusieurs accidents. Après les travaux d’aménagement du conseil général de la Drôme, il a été de nouveau accessible en juin 2012. Depuis le conseil général aménage le sentier des trois becs pour éviter l’érosion et la dégradation. Sur les photos vous pourrez voir le sentier avec des pierres. Toutes ces pierres sont montées dans des sacs à matériaux en hélicoptère.
André DEJA
