Notre dernière sortie pédestre de l’année, hors marches d’hiver, nous emmène souvent visiter l’une ou l’autre métropole environnante – St Etienne ou Lyon.
Cette année, c’était Lyon mais sans visite muséologique. C’est tout de même 35 adhérents, cyclos ou marcheurs, qui ont répondu à l’invitation de Dédé. Même si la météo était incertaine, pluie intermittente, mais pas trop froid, nous sommes partis à 14h de la place du Plon en direction de Gerland, et plus précisément vers « Tola-Vologe », site autrefois prestigieux pour être le stade d’entraînement de l’équipe de l’OL !
Les places de parking, pourtant nombreuses sont toutes occupées, alors il faut tourner un peu pour trouver un stationnement. Mais bon tout rentre dans l’ordre et nous partons pour la traversée du « Parc du Confluent » nommé aussi parc de Gerland. Nous longeons les bâtiments de la Cité Scolaire Internationale et nous traversons le Rhône par le nouveau pont Raymond Barre. Le musée des confluences, face à nous, découvre son architecture originale de style « déconstructiviste » due à l’agence d'architecture Coop Himmelb ! Ce musée des Confluences est un musée d'histoire naturelle, d'anthropologie, des sociétés, et des civilisations, de Lyon en Auvergne-Rhône-Alpes. Héritier du Musée d'histoire naturelle Guimet de Lyon, il est hébergé dans ce bâtiment ultra design dans le quartier de La Confluence, sur la pointe sud de la Presqu'île de Lyon, au confluent du Rhône et de la Saône.
Après avoir contourné ce bâtiment, nous prenons par les bas ports de la Saône la direction plein Nord vers le Vieux Lyon. Nous avons pris la pluie à ce moment et la tentation est grande de se réfugier dans le centre commercial de la Confluence, temple moderne de la consommation. Mais Dédé tient bien ses troupes et malgré la pluie et la froidure, rien ne nous détourne de notre but : rejoindre la cathédrale St Jean, prochaine visite. La traversée de la Saône se fait par la passerelle St Georges, face à l’église éponyme et nous voici à l’abri sous le porche de la cathédrale. Dédé sort ses feuillets et nous conte, brièvement, l’historique de ce monument. La visite se fait tranquillement, nonchalamment, là au moins nous sommes à l’abri !
Super, il ne pleut plus, alors nous poursuivons notre périple par la visite (de façade) des 24 colonnes, ou plutôt du Palais de Justice dit aussi « Maison de Roanne » ! Ce bâtiment abrite maintenant la « cour d’Appel » et la « cour d’Assises », les autres juridictions sont maintenant installées dans un bâtiment plus moderne du côté de la Part Dieu. Retraversons la Saône par la passerelle du Palais de Justice, puis par la rue Grenette nous arrivons face à l’église St Nizier. Visite du monument, qui abrita un temps la rébellion de la prostitution Lyonnaise (on a les références qu’on peut !). Puis par les petites rues de la Presqu’ile, nous rejoignons le Rhône que nous traversons par le pont Wilson. Avant cette traversée, Dédé nous explique le chantier en cours de l’Hôtel Dieu, ancien hôpital reconverti en temple moderne de la consommation (encore un !) et qui sera visitable fin 2018 ! Nous prenons date ! Mais il se fait tard et la nuit tombe, alors dès que nous sommes sur les parties aménagées du Rhône, le pas s’allonge et s’accélère !
Les lumières de la ville sont là pour nous montrer les faces cachées de la ville et les aménagements créés pour le bien-être des populations citadines ! Par de voiture, aucun risque d’accrochage en traversant les rues ; si ce n’est que les vélos, heureusement peu nombreux à cette heure-ci, mais souvent sans lumière et sans avertisseurs sonores, nous frôlent par surprise ! J’imagine le bordel l’été lorsqu’il y a foule ; piétons et cyclos ensemble ! Il y a bien des séparateurs – cyclos/ piétons, mais est-ce bien respecté ? Et tout en discutant avec les uns et les autres, nous voici à l’approche du parc de Gerland et de ces lumières bien spécifiques ; bleu, vert, orange, or ! Finalement c’est très beau la nuit ! Au final nous aurons parcouru près de 14km mais sans aucune difficulté si ce n’est la météo !
Nous avons rendez-vous au restaurant à Thurins, au « Doigts Framboises », où 3 non-marcheurs nous rejoignent pour un casse-croûte bien apprécié ! Le retour à St Martin se fera sous la neige mais sans encombre.
Gus