Nous sommes dix cylos au départ de ce tour du Rhône. Au départ de St Symphorien-sur-Coise, nous
rejoignons les deux manquants à Ste Foy-l’Argentière, direction les Auberges et Tarare. Nous attaquons le col des Sauvages (723m) d’un bon coup de pédale. Regroupement au sommet et descente sur Amplepuis, puis Cublize. Nous avalons le col de la Cambuse (708m) sans problème, et nous voilà à Grandis où nous ne prenons pas tous la même route mais nous nous retrouvons après quelques hectomètres. Et c’est le col des Echarmeaux (720m), ça roule fort devant, le peloton s’étire rapidement mais tout le monde se retrouve au sommet où une petite fête nous attend, avec plateaux repas et bières pour la récupération. Nous passerons même sur le journal car une reporter du «Progrès» nous interviewe et nous photographie sur toutes les coutures. Un moment bien sympathique où nous avons gouté les produits du terroir et les gâteaux faits maison. Nous continuons notre périple par le col de Champ-juin, (742m) puis Monsols. Et nous voilà encore devant une difficulté, le col de Crie (622m) suivi du col du Fût d’Avenas (762m) et enfin le col de Brouilly ouf !... c’est le dernier pour aujourd’hui. Nous arrivons enfin à Vaux-en- Beaujolais, lieu du célèbre roman « Clochemerle » écrit en 1934 par Gabriel Chevallier. Nous assistons à la sortie d’un mariage, la route est très encombrée et notre ami Marc en est quitte pour une chute heureusement sans gravité. Mais notre gîte est à coté d’une Madone, et c’est là que le bât blesse, il nous faut grimper une pente abrupte, la plus dure de la journée, mais le point de vue est à la hauteur de l’effort. Nous avons parcouru 168km avec un dénivelé de 2300m, pas mal non ?
Après une bonne douche, nous descendons au village pour nous restaurer, c’est la fête
ce soir et nous dégusterons une énorme paëlla sans oublier de passer par le caveau de Vaux-en-Beaujolais pour prendre un petit apéro bien mérité.
Dimanche, c’est la pluie qui nous réveille, le temps est exécrable, que faire ?? Pour le moment, allons prendre notre petit déjeuner avec les survivants du mariage croisés la veille. Après une bonne heure de débat, la pluie n’a pas cessé, nous prenons la décision de partir quand même du moins pour six d’entre nous, les autres ont trouvé une place dans les voitures. Nous allons au plus court, il nous faudra quand même parcourir 82 km sous une pluie
plus ou moins soutenue.
Voilà, notre expédition est terminée, le tour du Rhône n’est pas bouclé, mais ce n’est que partie remise. En tout cas, c’est un week-end sportif passé dans la bonne humeur.
JP