C’est à Confrançon dans l’Ain que s’est déroulé le week-end cyclo du club. Le samedi à 9h30 tout le monde était prêt pour arpenter les routes de la Bresse. Nous logeons à l'hôtel de la Bresse. Trois groupes sont formés : Hélène, Paulette et Martine pour une petite promenade à pied dans les environs, Marie-Agnès et Jocelyne, sur un parcours de vélo de 100 kms et le reste des participants, 13 personnes, sur un parcours de vélo de 130 kms. Marie-Claude distribue les parcours à tout le monde et le départ est donné.
Au bout de deux kilomètres, premier arrêt pour un petit problème technique, remettre la roue avant du vélo d'Hélène (installée par Robert) dans le bon sens. Le compteur devrait mieux fonctionner et le pneu sera dans le bon sens de rotation.
Nous faisons de nombreux arrêts lors des traversées de villages pour trouver les petites routes et essayer de suivre le parcours. Chacun donne son avis et nous sollicitons de temps en temps l’aide des habitants locaux.
A Cize, (séquence nostalgie) Jean Pierre, vient de retrouver la maison où il a passé une partie de son enfance, et c'est la larme à l'œil qu'il nous raconte ces pêches aux chevesnes du haut du pont.
Les kilomètres défilent sur des routes légèrement vallonnées et nous sommes surpris de la courtoisie des automobilistes qui restent patients derrière nous et ne prennent pas de risque pour nous dépasser.
Nous faisons une halte à Chavannes sur Suran, pour faire la pause casse-croute, mais le seul magasin du village est fermé. Une charmante vient nous voir et se présente comme la gérante de l’établissement et accepte de nous servir. Nous la remercions et nous dirigeons vers l’auberge d’en face où nous sommes servis par la même personne.
Nous repartons sur le même rythme et apprécions les paysages de cette région. Nous arrivons à notre point de départ en milieux d’après midi et direction la douche. Nous nous installons pour nous désaltérer après l’effort et là, LE DRAME !!! La tireuse à bière est en panne et pas de canettes. Nous sommes au désespoir et devons nous rabattre sur du Perrier citron, très vite effacé pas un kir à la griotte (quand même pas déconner non). Le repas suit avec salade de crudités, saumon à l'oseille, bréchets de poulets (un délice de la région appelé aussi grenouille du pauvre), gratin dauphinois et dessert, un vrai régal. C’est l’heure d’aller reposer les yeux pour être en forme demain.
Dimanche matin, 8h30, tout le monde est à l’heure pour le départ. Le petit déjeuner très copieux a été avalé dans une bonne ambiance. Marie-Agnès et Jocelyne ont décidé de laisser leurs montures au repos et d’accompagner nos trois marcheuses de la veille.
Après vérification du montage des roues d'Hélène, (et oui Robert aurai pu passer par là) le groupe de treize démarre pour un circuit plus plat et plus court, environ 100 kms. Nous roulons sur des petites routes qui serpentent au milieu des étangs et des champs de maïs, sans effrayer les nombreux hérons et cigognes. Nous faisons le tour de Chatillon sur Chalaronne avec ses halles où se déroule toujours le marché hebdomadaire. Nous faisons quelques petites erreurs de parcours, mais nous arrivons quand même à nous diriger vers notre hôtel. Tout le monde trouve le parcours un peu trop plat par rapport aux monts du lyonnais, et à l’approche des deux dernières cotes, « ça flingue ».
Le casse croute est servi sur la terrasse à l’ombre des arbres, mais toujours pas de bière !
Tout le monde est ravi de ce week-end et remercie :
- Marie-Claude pour les parcours, malgré les petits détours,
- les responsables de l’Hôtel de la Bresse, pour la qualité des repas et nous avoir permis de prendre une douche le dimanche à 13h00.
Vivement le prochain week-end, mais avec de la bière !
Jean François et Jean Paul