De 500m d’altitude, nous montons à plus de 1200m mais nous resterons en altitude pendant plus de 30km et c’est un très beau pays que nous découvrons. Beaucoup d’élevage (Robert, y a des vaches !) mais aussi l’industrie du bois est bien présente.
Nous sortons tout de même du Massif Central et du Pays des Puys, la route devient plus « horizontale », les côtes sont moins prononcées, de ce fait la cadence de pédalage s’élève et les kilomètres défilent au compteur ! Nous arrivons au pays des pommes du Limousin et la campagne est couverte de vergers abrités par des filets anti grêle. (Dixit notre spécialiste en agriculture !) Ensuite ce sont d’immenses pâturages envahis par des chevaux ; nous arrivons à proximité des haras nationaux de Pompadour ! Le château de la Marquise est splendide, le champ de courses au bas de la route superbe ! Du haut de mon vélo je n’ai jamais vu de forêt aussi étendue !
C’est vrai que les routes sont plus faciles et moins tortueuses que les jours précédents et nous roulons plus en peloton et c’est très agréable. Henri prend des relais en tête et moi je surveille le groupe… de l’arrière ! A chacun son rôle !
Un rallye automobile organisé pratiquement sur notre parcours nous oblige un détour imprévu, tant pis, et puis nous admirerons les vignes et les splendides demeures appelées aussi « Châteaux » qui donnent leur nom aux crus prestigieux de cette région. Saint Emilion, Montagne Saint Emilion, Lussac, Pomerol ou encore Lalande de Pomerol sont des crus extrêmement réputés et la traversée de ce pays est un enchantement.
Nous avons donc parcouru au total sur 4 jours 554km (environ Charles) et 6400m de dénivelé avec une seule crevaison !
Nous avons aussi traversé 7 départements ; Rhône, Loire, Puy de Dôme, Cantal, Corrèze, Dordogne et Gironde et donc 3 régions (avant changement) Rhône-Alpes, Auvergne et Aquitaine. Beau voyage en vérité et qui laissera à chacun de beaux souvenirs !
Merci en particulier à Charles notre routeur qui a su trouver les itinéraires enchanteurs que nous avons traversé, et ce n’était certainement pas simple !
Merci également chaleureux à nos accompagnateurs qui nous ont suivi, souvent précéder, toujours présents avec le casse croute, la réserve d’eau, les encouragements et sans qui, je le redis, rien ne serait possible ou en tout cas très compliqué.
Auguste