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Cette année, nous étions 3 participants Armelle, Jean-Louis et moi, avec une météo idéale et un revêtement de la route en très bon état car cette année encore, les cols du Télégraphe et du Galibier seront empruntés par les coureurs du Tour de France. En effet le col du Galibier est le col des Alpes le plus souvent emprunté par le peloton du Tour de France.
Nous partons du parking situé dans le premier kilomètre du col du Télégraphe équipé de WC et d'un point d'eau. Culminant à 1566 m d'altitude, le Col du Télégraphe tire son nom du Fort qui y fut construit entre 1885 et 1893. Il domine la Vallée de la Maurienne. Nous grimpons le col par le versant nord, en prélude à l'ascension du col du Galibier. Depuis Saint Michel-de-Maurienne, il présente un profil de 12,1 km à 7,1 % de moyenne plutôt régulier dans l'ensemble. Dès le départ, la vue sur le Fort du Télégraphe plus haut donne la direction du col. Les premiers kilomètres de l'ascension s'effectuent en montant vers de petits villages et hameaux (Saint-Martin-d'Arc), les Petites Seignières...). Arrivés au sommet, une courte descente de 4,8 km plonge vers l’église baroque du bourg montagnard de Valloire (1405 m). Il reste encore 18 km à gravir à près de 7 %, de moyenne depuis Valloires avec un profil assez irrégulier. Nous profitons un peu du relatif répit entre Les Verneys et Bonnebuit, à l’aplomb des Aiguilles d’Arves, car la pente se relève à 8,5 %. Le Plan Lachat (1 940 m) se négocie à 4,5 %.
De l’autre côté de la Valloirette, on change de paroi et d’ambiance, avec une sévère série de virages dans les rochers. Le tunnel (2 556 m) construit en 1891 et réhabilité en 2002, est uniquement réservé aux véhicules. Les derniers kilomètres jusqu'au col sont vraiment raides. L’altitude se fait sentir et le paysage est lunaire, il n’y a alors plus rien d’autre à faire que d'appuyer fort sur les pédales. Enfin le sommet apparaît, encore une borne à plus de 9 % est nécessaire pour se hisser au sommet (2 643 m) sur la rampe sommitale aménagée en 1976. Ça y est le Galibier est dans la poche. La traditionnelle photo au sommet mais par contre pas notre habituel panaché, pour cela il faut redescendre à Valloire. Donc descente tranquille jusqu'au premier bar à Valloire, puis à nouveau petite grimpée du télégraphe 4,8 km à 3,5 % de moyenne et retour au parking de départ où nous apprécions le point d'eau.
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Daniel
L'intégralité de l'article dans le prochain CMSM Passion