Début juin, après avoir reçu un mail, je fus très tentée par ce défi. Faut dire que le projet est tentant. 17 cols dont certains mythiques, avec vue sur le Jura et le Mont Blanc.
Mais je n’étais guère entraînée. Heureusement, les 4 jours dans les Vosges m’ont été bien profitables.
Samedi 8h, départ d’Annecy-le-Vieux. Après 34 km de plat, principalement le long de la rive Est du lac et le 1er ravito, je m’ attaque au premier col : l’Arpettaz 1 578m (40 lacets, 15 km,1 144 m de dénivelé, 7,6 % de moyenne). Les nuages s’accrochent aux sommets, la vue n’est pas extraordinaire.
Puis descente sur Hery (pas vraiment une partie de plaisir car le revêtement est bien détérioré) où nous attend le 2ème ravito avec des œufs au bacon. Oh ! Que c’est bon !!
---------- ----------
Dimanche, départ 7 h sous la pluie. Après une courte descente jusqu’à Entremont, c’est la célèbre montée au col des Glières et là, c’est la galère. La pluie ruisselle dans mes yeux malgré mes lunettes, le % de pente est impressionnant, moyenne 11,2 %, 6 km, 670m de dénivelé . Le sommet s’atteint par un faux plat montant en gravel. A noter que ce plateau désertique fut un Haut lieu de la résistance française pendant la seconde guerre mondiale. Je m’y attarde guère pour ne pas me refroidir et, de toutes façons, il n’y a rien à voir vu le brouillard. Puis descente jusqu’à Thorens Glières où je trouve le ravito.
----------- ----------
Se sont succédés une série de petits cols du plateau des Bornes avant la dernière grosse montée : celle du Salève. Les premiers kilomètres sont durs 10 % avec 2 points de vue sur Genève. Au col des Croisettes, dernier ravito, puis légère ascension au col des Piton. Grand moment de solitude, pas plus de 20 m de visibilité. Seul le son de cloches des vaches me tenait compagnie. Et enfin, descente sur Cruseilles, traversée d’un vieux pont suspendu (pont de la Caille) avant de rejoindre le point de départ.
Au total 221 km, 4 765m + .
Course très exigeante, je n’aurai jamais été autant en danseuse. Si prochaine fois, je mettrai plus de dents sur ma cassette et m’entrainerai davantage. Dans les montées, j’ai dû m’armer de beaucoup de courage et évidemment, dommage pour la méteo.
Armelle
L'article complet dans le prochain CMSM Passion