2024 Quicié-en-Beaulolais

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Nous voilà prêts pour le week-end vélo de fin août. 17 personnes ont répondu  présentes pour cette aventure au fin fond de cette belle région qu’est le Beaujolais. Nous « hébergerons » à Quincié-en-Beaujolais.

Je vous rassure, il ne fait pas froid, le compteur affiche déjà 32°, ouille, ça va chauffer. Direction L’Arbresle par Duerne, Ste Foy-l’Argentiere.  Au Pont Dorieux, nous récupérons Guy V. qui vient se joindre à notre périple. Jusque-là, pas de problème. C’est après que ça va se gâter. Déjà du coté de Ville-sur-Jarnioux, où nous cherchons désespérément de l’eau, les pissotières étant fermées à clé, nous nous retrouvons au cimetière à tirer de l’eau plus au moins fraîche. C’est juste après que ça se gâte, avec une petite montée de quatre ou cinq cents mètres à pas moins de 18%. On avait vu venir le coup, les GPS de Daniel et Guy annonçaient, « tourner à droite », alors que notre direction était indiquée en face, bizarre non ?, une descente vertigineuse a confirmé notre doute. Enfin nous voilà tous sains et saufs de l’autre côté de la vallée.  Nous reprenons notre route très vallonnée jusqu’au moment où nous apercevons un magnifique château en haut d’une crête à quelques encablures devant nous, et juste en-dessous un espèce de chemin qui monte tout droit entre les vignes. En rigolant je lance, heureusement qu’on ne passe pas par-là, et Jean-Pierre de rétorquer, ça risque pas, c’est même pas goudronné….. Et bien si, c’était bien goudronné et c’était bien notre route, si on peut appeler ça une route. Des nids de poules énormes entre des cailloux roulants, et surtout une pente mesurée par plusieurs des belligérants à 22%,  le tout sur plusieurs centaines de mètres, la montée totale est quand même de 1,4 Km. Au plus dur de la pente, j’essaie de décaler, mais ce n’est pas facile quand on est à fond sur les pédales, j’y arrive entre deux trous et reprend mon souffle couché sur le guidon. En-dessous de moi, à quelques dizaines de mètres, Armelle et J-Pierre ont eux aussi mis pied à terre, terrassés par une pente inhumaine et surtout complètement défoncée. Guy, je t’ai vu marcher toi aussi, bravo à Daniel qui n’a pas mis le pied à terre, quant à Marc avec son VAE, il est revenu à notre rencontre pour voir si tout allait bien. Ouf, nous sommes passés, on ne peut même pas admirer le château, il est caché derrière un haut mur et par la végétation, c’est rageant. Si vous voulez vous y attaquer, c’est au lieu-dit Montmelas-St-Sorlin. Le reste du parcours est très vallonné, mais nous arrivons quand même à destination aux alentours de 17 heures comme prévu.

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Dimanche 25 août. On est mieux ce matin, la température a chuté, il fait 15° à 7h, parfait pour une belle balade à vélo. Le p’tit déj est à 8h, à 9 h nous sommes prêts pour le départ après la traditionnelle photo bien sûr. Aujourd’hui, ce sera plutôt calme, notre parcours nous mène du côté des Dombes, Châtillon-sur-Chalaronne, St Didier-sur-Chalaronne, Villié-Morgon. De grandes routes très larges avec quelques grimpées quand même pour ne pas s’endormir. Guy nous fait encore une peur en faisant une sortie de route mais sans gravité, on voit qu’il a du métier le gars. Notre restau est à Morgon, mais nous faisons un léger détour pour aller saluer notre ami Marcel, propriétaire d’un vignoble et qui nous avait déjà reçu chez lui et ses copains de route, il y a 5 ans de cela. Très bon accueil évidemment, avec rosé et rouge de sa production naturellement. Mais nous n’avons pas beaucoup de temps, le restau nous attend au plus tard à 12h 45. Il nous faut abandonner nos hôtes extrêmement sympathiques pour trouver la villa Toscane qui est à un petit km de là, où nous nous sommes régalés d’une énorme lasagne à la joue de bœuf. Après avoir bien pris notre temps, il nous faut retourner à l’hôtel pour récupérer nos véhicules, installer les vélos dans le légendaire Ducato qui accompagne toutes nos sorties de plusieurs jours.

Et voilà un week-end vélo réussi en tout point, des parcours magnifiques malgré les pentes quelque peu élevées par moment, une température certes un peu élevée le samedi mais très agréable le dimanche, un hôtel de bonne qualité et une excellente table, le tout géré par un couple très agréable.

Vivement l’année prochaine 

JP Bonnard

L'article complet dans le prochain CMSM Passion.